© Monick Lanza
Marie-Christine fait une maîtrise en littérature portant sur un essai hermétique de Roland Barthes, une étude sémiologique consacrée à l’analyse d’une nouvelle de Balzac. Mais elle se perd dans les méandres d’une recherche absconse qui ne la mène apparemment nulle part.
Surmenée, seule, malheureuse, inquiète, névrosée, prise d’un vertige existentiel, Marie-Christine se regarde sombrer peu à peu. « La folie est le début du non-être. Seul le fantasme est vrai. Je suis devenue une folle qui raisonne sa folie », estime-t-elle. Des visions, des voix sèment le trouble dans son esprit. Elle se sent entourée de danger, les autres deviennent ses ennemis, le mal est partout, les méchants envahissent le monde.
Elle trouve néanmoins réconfort, amitié et compréhension auprès d’un petit groupe de marginaux « qui voient Dieu », mais elle va être entraînée avec eux dans un drame affreux, où se mêlent réalité et faux-semblants, hallucinations et psychédélisme, mythologie et ésotérisme.
Un voyage aux confins de la folie et de la schizophrénie.
Discussion sur PsychoZe
Vidéo de l'animation « Écriture, raison et déraison. En quoi les troubles mentaux influencent-ils le travail de l'écrivain? » au Salon du livre de Montréal 2016
Lancement du livre
Photos du lancement
Présentation de l'éditrice
Présentation de l'auteure
Lectures par Nisha Coleman
ENTREVUE AVEC MARIE-CHRISTINE ARBOUR
Denis Morin | 15 février 2020
Mystique Marie-Christine Arbour :
Qu’aimeriez-vous que l’on retienne de vous ?
La marginalité. Elle a parlé de la marginalité.
Donnez-moi cinq mots qui vous décrivent ?
Excentrique, sensible, travaillante, discrète, mystique.
REVUE DE PRESSE
Fugues | Julie Vaillancourt | 20 décembre 2016
« Pour ce septième roman, Marie-Christine Arbour met en scène son double, avec le personnage de Marie-Christine une étudiante à la maîtrise en littérature, en pleine rédaction d’un mémoire portant sur un essai hermétique de Roland Barthes. Très vite, entre la rédaction nocturne, la fatigue accumulée, les verres de vin rouge, Marie-Christine se perd dans l’écriture, où les lignes entre fiction et réalité disparaissent peu à peu, laissant place aux petits personnages, aux voix, à la psychose. »
Le Devoir | Dominic Tardif | 6 août 2016
« Rare vraie marginale au sein d’un monde littéraire québécois d’une grande sagesse, Marie-Christine Arbour livre avec PsychoZe une souveraine, bien que parfois confuse, distillation de ses thèmes de prédilection, avec à la clé un jeu de miroirs faisant apparaître le spectre de Nelly Arcan. »
Revue Les libraires | avril-mai 2016
« Marie-Christine Arbour est une grande styliste. Ses mots coulent en de fortes images évocatrices et son ton nous positionne en apesanteur pour mieux nous guider dans ses histoires mettant toujours de l’avant des personnages qui nagent entre deux eaux, qui cherchent leur identité. »
Journal Pamplemousse-Le Plateau | Pierre de Montvalon
23 mai 2016
Entrevue accordée par Annika Parance : « Annika Parance Éditeur : un tremplin pour auteurs qui démarrent »
Concordia University Magazine | Katelyn Spidle | Spring 2016
« Marie-Christine Arbour, tackles the heavy topic of mental illness in her latest novel, PsychoZe. […] Plagued by paranoia and loneliness, she finds a small group of self-proclaimed God seers who, despite their supportive friendships, only propel her deeper into her illness until she can no longer distinguish reality from fantasy. Arbour is an accomplished novelist who has published widely in French and English newspapers. »
Le pays des livres | Radio Ville-Marie | France Boisvert | 29 avril 2016
« C’est un des meilleurs romans que j’ai lus cette année ! […] Il s’agit là d’une construction habile, intelligente, parfois drôlement ironique, que cette autofiction savante écrite à la manière d’un thriller psychiatrique. […] Ce livre montre aussi que la "psychoZe", c’est franchir la frontière entre réalité et fiction, soit pratiquer l’autofiction. »