Collection Sauvage No 8 - Roman
PRIX DU ROMAN GAY 2021 - Roman court
Paris. Période : 1987-1992. Sur fond d’épidémie de sida, le narrateur a une histoire avec un garçon de son âge, *******, qui n’assume pas sa sexualité et fait tout pour la rejeter. La relation est violente, intense et cruelle, mais se poursuit malgré la souffrance. Les amis du narrateur, Mathieu et Hervé, tentent de comprendre la nature de cette relation, peut-être de l’en sortir. Hervé est atteint du sida, il est souvent hospitalisé et il en meurt finalement. Le narrateur s’enlise, il essaie de dire les choses, n’y parvient pas correctement. ******* disparaît.
On peut lire Pas dire en commençant par le début du livre ou par la fin. Ceux qui préfèrent le sens chronologique choisiront la deuxième option. L’expérience en sera autre.
AUDIO
Annika Parance présente Pas dire dans la rubrique «nouveautés».
Baptiste Thery-Guilbert s'entretient avec l'animateur au sujet de Pas dire.
REVUE DE PRESSE
Québec
« ... c'est un coup de cœur. [...] C'est un récit qui se lit bien, mais démontre une authenticité remarquable, que je vous recommande. »
L'auteur et blogueur Denis Morin a mené une entrevue de fond avec Baptiste Thery-Guilbert.
« Ce livre est un bijou. » *****
« Mais ce récit aborde également la prise de position, l'émancipation, la libération et l'affirmation de soi. Les phrases sont courtes, percutantes, troublantes. Les mots vont droit au coeur. Et c'est d'ailleurs l'impression que laisse ce récit ; un cri du coeur. » ***1/2
« Beaucoup de choses m'ont plus dans ce texte, dont l'écriture assurée. »
«Écrit dans un style intimiste, mais fluide, ce microrécit qu’on lira d’une traite saisit le lecteur de manière grave et lancinante, parce qu’il dresse le portrait très touchant de personnes ayant parfois peur d’assumer leurs choix ou ce qu’ils sont, même lorsque de l’autre côté on leur tend la main. »
« C’est en cela une petite merveille, qui réussit même, dans sa dernière partie, à basculer sereinement dans un registre quasiment psychologique, où le fait se dénoue et se dissimule pour laisser place à une forme de décomposition interne qui, articulée à une prose plus intime, conserve sa sensibilité. »
« Dans ce magnifique court roman qu’est Pas dire, Baptiste Thery-Guilbert joue avec les conventions de l’écriture : le récit commence par la fin et nous découvrons l’histoire en sens inverse, remontant le fil du temps. C’est audacieux, déstabilisant. »
Bien entendu (Radio-Canada Première) | Billy Robinson | 18 juin 2021
« Se dévore en quelques heures. Laissez-vous convaincre par la collection Sauvage de la maison Annika Parance. Il y a des pépites là-dedans. »
« Un texte court mais au ton choc. »
Lettres québécoises | Nicholas Giguère | Été 2021
« Baptiste Thery-Guilbert frappe fort avec Pas dire, un excellent roman » ****
« Source de Jouvence qui nous rappelle le roman de l'écrivain irlandais Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray. » ***1/2
Fugues | Benoit Migneault | 30 mai 2021
« L’auteur, Baptiste Thery-Guilbert, fait preuve d’un rare talent »
« Les émotions sont toujours à fleur de peau. »
« Un premier opus très fort »
« Sa plume authentique rejoint avec force celle du romancier Hervé Guibert, auteur de À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, et celle du dramaturge Jean-Luc Lagarce, auteur de Juste la fin du monde (que Xavier Dolan a adapté au cinéma). »
France
«En 110 pages seulement, Baptiste Thery-Guilbert parvient à raconter avec un réalisme fou une romance homosexuelle passionnée mais destructrice. [...] C’est beau. C’est cru. C’est violent. Et c’est parfaitement écrit ! Baptiste Thery-Guilbert fait désormais partie de ceux qu’il faut suivre. »
Chronique littéraire sur Pas dire à la 32e minute, avec lecture d'un extrait.