Collection Coûte que coûte NO 1
Lorsqu’un homme vêtu d’une robe blanche vandalise une toile du musée Carnavalet, Antoine G., un restaurateur d’œuvres d’art québécois vivant à Paris, est aussitôt engagé pour la remettre en état. Obsédé par cette peinture, il croit reconnaître sa grand-mère dans l’un de ses personnages. Il revoit les événements qui ont conduit cette dernière à la folie, des années plus tôt, et s’interroge sur les réelles raisons ayant mené à son internement.
Sorte d’enquête psychologique à suspens, ce roman se construit autour de descriptions de lieux et de tableaux qui entraînent Antoine G. dans une spirale d’hallucinations. Ses étranges visions le transportent dans le Paris de 1910, alors que les secrets cachés dans la toile se mélangent à ses propres souvenirs d’enfance. Les scènes peintes par l’artiste ne seraient-elles pas davantage porteuses de vérité que la réalité elle-même ? Le récit suscite une réflexion sur la dualité entre folie et normalité, entre féminin et masculin. Qui décide ce qui est acceptable socialement ? Sur quels fondements se bâtit l’identité de genre ?
La signature rouillée mêle plusieurs genres comme le polar et le fantastique. David Beaudoin y utilise habilement le principe de réminiscence, faisant voyager son lecteur entre le Paris moderne et le Québec rural des années 1980.
REVUE DE PRESSE
« Ce roman touche à différents genres, polar, fantastique et le récit psychologique, dès le début, on sent que ce récit sera très original et spécial. David Beaudoin nous entraîne dans un engrenage de bizarreries, fantasme, obsession et frénésie. Le personnage d'Antoine G. est pris dans un tourbillon entre le travail et l'art, dans cette recherche de la vérité, il devra affronter sa propre histoire personnelle, ainsi que son origine. »
« Essentiels dans une existence, l’amour et l’art sont au fondement de cette œuvre romanesque. Toute création appelle l’imaginaire, mais Beaudoin choisit de penser l’art, l’amour en lien avec la réminiscence et l’identité du genre. Dans un geste subliminal d’éclaircissement, l’auteur, à la manière du personnage central (Antoine G.) du roman qui doit restaurer la toile, restaure une histoire, lui assure une permanence et redonne le souffle de vie à A. Boulanger. [...] [C]e premier roman de David Beaudoin fera date. Mémorable. »
« La signature rouillée, premier roman de David Beaudoin, se situe à la frontière du polar et du récit fantastique. Le restaurateur d’œuvres d’art se métamorphose en enquêteur et cherche à percer les motivations du vandale. Pourquoi altérer une toile peu connue ? Pourquoi attirer précisément l’attention sur la signature d’A. Bélanger ? Pour répondre à ses questions, Antoine G. bascule littéralement dans le tableau et est assailli de visions mettant en scène la femme en blanc. On reconnaît facilement ici l’influence et l’amour de l’auteur pour les récits canoniques du genre – les nouvelles d’Edgar Allan Poe ou de Théophile Gautier, pour ne nommer que celles-là. »
« Cette enquête psychologique à suspense qui laisse une grande place aux hallucinations et qui interroge de multiples dualités rejoint tout à fait l’orientation de la nouvelle collection “Coûte que coûte” chez Annika Parance Éditeur, soit une proposition de romans s’inscrivant dans les littératures de l’imaginaire (romans noir, gothique, fantastique et fantasy, hallucinatoire, etc.) et qui invitent à brouiller les frontières entre les genres... et la réalité. »
« Empruntant les codes de plusieurs genres littéraires distincts tels que le polar, le fantastique ou encore le récit psychologique, cette œuvre est d’une originalité déroutante. »
« Certains écrivains aiment sortir des sentiers battus et explorer des territoires où les lecteurs auront du mal à les suivre. David Beaudoin se permet bien des audaces dans La signature rouillée, un premier roman, où il tourne le dos au réel pour se faufiler dans un monde de rêves et de fantasmes. »
« Magnifique. Comme si les œuvres prenaient un sens nouveau et partageaient le récit de celui qui les regarde avec amour et passion, et ce au-delà des époques et des préjugés. »
L-Express | Paul-François Sylvestre | 6 février 2023
« Dans son premier roman intitulé La signature rouillée, David Beaudoin entraîne ses lecteurs dans une spirale d’hallucinations où il mêle polar et fantastique. L’ouvrage est une sorte d’enquête psychologique avec des accents homoérotiques. »
« L’auteur aime déguiser ses personnages et les camper dans des marées humaines comme si la montée des eaux de la Seine les transportait dans une sorte de nirvana. »
David Beaudoin participe à l'émission de radio Libraire de force (CIBL 101,5 FM) , avec Lynda Dion et Mike C. Vianneau.